Sarajevo: Chef serbe bosniaque Milorad Dodik, qui est recherché pour des accusations de sécession, est retourné à la partie serbe de la capitale jeudi, quelques heures après que la police fédérale a tenté de l’arrêter mais a reculé par peur d’un conflit.
Dodik, le président du bosniaque serbe Statelet, est recherché par la magistrature centrale de la Bosnie après une série de déménagements sécessionnistes mais proceed de défier un mandat d’arrêt publié à la mi-mars. Depuis la fin de sa guerre ethnique dans les années 1990, la Bosnie reste divisée en deux moitiés hautement autonomes – les Serbes ‘ Republika srpska (RS) et une fédération de Croat musulman – liée par un gouvernement central faible.
Mercredi, les policiers fédéraux ont tenté de participer à un immeuble officiel East Sarajevoune zone contrôlée par Serbe à l’est de la capitale bosniaque, pour arrêter Dodik mais ont été bloquées par les forces du ministère de l’Intérieur Serbe Bosnian.
« Nos collègues du ministère RS n’étaient tout simplement pas coopératifs ou, plutôt, ils pensaient qu’il ne devrait pas être effectué, que cela pourrait peut-être conduire à un conflit », a déclaré Jelena Miovcic, porte-parole des forces de police fédérales (SIPA).
« Nous avons simplement évalué que la procédure pourrait causer des problèmes plus importants … En fin de compte, nous ne sommes pas allés à Armed … il devait être traité de manière civilisée, pour expliquer clairement les choses – que nous sommes légalement obligés de faire respecter l’ordonnance du tribunal de Bosnie et Herzégovine», a-t-elle dit à l’AFP.
Dodik a accusé la police fédérale lors d’une conférence de presse improvisée mercredi soir de « violer les lois sur les RS », faisant référence à la législation du Parlement RS interdisant la police fédérale et le pouvoir judiciaire du Statelet. Il a réapparu jeudi dans East Sarajevo, assister à l’inauguration d’un bâtiment universitaire au milieu d’une présence policière plus lourde que d’habitude.
Dodik, 66 ans, a refusé à plusieurs reprises de suivre les décisions du haut représentant worldwide qui supervise l’accord de paix bosniaque, Christian Schmidt. Schmidt a annoncé jeudi la suspension immédiate de toute l’aide gouvernementale au parti de Dodik.
La Cour de Bosnie et Herzégovine ont condamné Dodik en février, le condamnant à un an de jail et l’interdisant à occuper une fonction publique pendant six ans. Dodik a rejeté la décision et, en réponse, a interdit à la police fédérale et au pouvoir judiciaire d’opérer à Republika SRPSKA.