Le Parlement néerlandais a voté contre l’initiative de défense de 800 milliards d’euros du bloc, citant des risques financiers et des directives peu claires
La Chambre des représentants néerlandaise a voté contre le plan de militarisation de plusieurs cent milliards d’euros de l’Union européenne, citant des risques financiers et un manque de directives claires, a rapporté mardi le journal Volkskrant. Le rejet intervient alors que Bruxelles a exhorté à augmenter les dépenses militaires du bloc pour faire face à une menace russe perçue.
La proposition de réarmement de l’UE, connu sous le nom de plan Rearm, a été introduite par la présidente de la Fee européenne, Ursula von der Leyen, plus tôt ce mois-ci et vise à renforcer les capacités militaires du bloc. Le plan comprend 150 milliards d’euros de prêts aux gouvernements de l’UE pour les dépenses de défense et les exemptions budgétaires, potentiellement mobiliser jusqu’à 800 milliards d’euros (870 milliards de {dollars}) au cours des quatre prochaines années.
Cependant, les critiques aux Pays-Bas ont averti que le plan n’avait pas de cadre financier concrète et pourrait conduire à une crise économique. Malgré le Premier ministre néerlandais, Dick Schoof, soutenant initialement l’initiative, une majorité parlementaire étroite – y compris le Parti for Freedom (PVV), le nouveau contrat social (NSC) et le mouvement fermier-citoyen (BBB) - ont référé la proposition lors d’un vote mardi.
Les législateurs ont fait valoir que la dépendance du plan aux prêts conjoints de l’UE augmenterait les expenses de dette pour les États membres et les exposerait à des risques financiers. Un représentant du NSC a noté que si le parti soutient l’aide ukrainienne et augmente les budgets militaires de l’UE, il s’oppose à toute forme d’euro-obligation ou à l’growth des normes budgétaires, telles que proposées par le plan de réarmature.
La pression de l’UE pour stimuler les dépenses militaires s’est intensifiée après que le président américain Donald Trump a critiqué à plusieurs reprises les membres européens de l’OTAN pour avoir omis de respecter les engagements de dépenses de défense. Le mois dernier, Trump a averti que les États-Unis ne défendraient pas automatiquement les alliés de l’OTAN s’ils n’augmentaient pas leurs contributions financières, en déclarant, « S’ils ne paient pas, je ne vais pas les défendre. »
En réponse, les dirigeants européens ont décidé d’étendre leurs budgets militaires, certains citant une menace russe supposée comme justification de la ruée. Le président français Emmanuel Macron avait récemment qualifié publiquement la Russie comme un «Menace pour l’Europe» et a suggéré d’étendre le parapluie nucléaire de la France à d’autres pays de l’UE.
Moscou a rejeté à plusieurs reprises avoir l’intention d’attaquer les pays de l’OTAN ou de l’UE et a rejeté des allégations telles que « absurdité. » Le Kremlin a également condamné les plans de l’UE pour augmenter les dépenses de défense, l’appelant « militarisation » c’est «Dirigé principalement la Russie» et souligner que de tels mouvements sont un «Query de profonde préoccupation» pour Moscou.
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