PORT LOUIS: Avec un ancien ministre et directeur de la Banque centrale impliqués dans le scandale financier, l’idylle de l’île de Maurice est dans une tourmente politique alors que le président français Emmanuel Macron visite cette semaine.
Au centre du désordre se trouve l’ancien ministre des funds Renganaden Padayachy, qui était jusqu’à récemment considéré comme une determine clé pour faire de Maurice l’une des rares succès économiques d’Afrique.
Homme de droite de l’ex-ministre récent récent Pravind Jugnauth, Padayachy a été arrêté la semaine dernière, accusé d’avoir fraudé la Maurice Funding Company (MIC), une entreprise mises en place pour soutenir les entreprises pendant la pandémie de Covid-19, de quelque 8 tens of millions de {dollars}.
Harvesh Seegolam, ancien chef de la banque centrale, qui contrôlait le micro, fait également l’objet d’une enquête.
Le parti de Padayachy, le mouvement socialiste militant, a riposté, accusant le nouveau gouvernement qui a pris le pouvoir en novembre d’utiliser le pouvoir judiciaire pour « neutraliser » l’opposition.
Un proche associé de Padayachy, qui a parlé à l’AFP sous couvert d’anonymat, a affirmé qu’il faisait partie de « une vendetta » contre l’ancien premier ministre, Jugnauth.
‘Mafiosi’
Deux dynasties ont dominé la politique mauricienne depuis son indépendance de la Grande-Bretagne en 1968.
Jugnauth, 63 ans, a succédé à son père après sa mort en 2017.
Il a été lourdement vaincu en novembre par Navin Ramgolam, 77 ans, qui avait déjà servi deux fois en tant que Premier ministre et dont le père était le premier chef du pays après l’indépendance.
Ramgo-With a marqué l’ancien gouvernement de son rival « Mafiosi », alléguant qu’ils « agissaient comme si Maurice leur appartenait ».
Il a lui-même été poursuivi en 2015 pour obstruction à la justice et au blanchiment d’argent – mais dit que ces accusations étaient une « vengeance politique ».
Maurice est souvent considéré comme un modèle de stabilité et de prospérité en Afrique, mais les analystes ont souligné l’augmentation de la corruption et la seize politique des establishments.
Un scandale de câblage de fil l’année dernière au cours de laquelle les conversations privées de politiciens supérieurs, de policiers et d’affaires ont été publiés en ligne, ont suggéré des actes répréhensibles au plus haut niveau.
En février, Jugnauth a été arrêté dans le cadre d’une enquête de blanchiment d’argent et est actuellement en liberté sous warning.
Des paperwork portant son nom ont été trouvés au domicile de deux suspects, ainsi que des montres de luxe et des valises en espèces.
« Ce n’est pas une vengeance, c’est un nettoyage. Nous devons nettoyer la République », a déclaré Ramgolam au Parlement.
‘Faire fondre comme du beurre’
Les accusations pourraient avoir un impression économique pour Maurice, où la banque a été un moteur majeur de son passage à un statut à revenu élevé.
Le pays a longtemps été accusé d’avoir facilité l’évasion fiscale, mais a fait des efforts pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, gagnant son retrait de la soi-disant « liste grise » de l’Union européenne des pays à haut risque en 2022.
« Ce qui nous a rendus forts – la transparence, la stabilité et le sérieux – est de fondre comme du beurre au soleil », a déclaré un investisseur étranger, qui ne souhaitait pas donner son nom par peur des répercussions.
Roshi Bhadain, ancien ministre des Providers financiers et de la bonne gouvernance dans le gouvernement de Jugnauth, qui a maintenant créé son propre parti, a déclaré que le pays ne pouvait pas simplement compter sur son picture exotique et son industrie du tourisme.
« Nous ne pouvons plus nous cacher derrière les cocotiers », a-t-il déclaré à l’AFP. « Soit nous nettoyons, soit nous passons. »
Macron arrive à Maurice jeudi, où il restera 24 heures dans le cadre d’une tournée régionale.
Padayachy détient également la nationalité française, de sorte que « la France surveille étroitement la conformité aux droits de procédure dans ce cas », selon un diplomate français, également sous couvert d’anonymat.
« Mais la France fera également consideration à ne pas être perçue comme interférant dans la procédure judiciaire d’un État souverain. »